Les musiciens

Jorge Lucca, traverso | Jean-Baptiste Poyard, violon | Mathieu Rouquié, violoncelle | Anne-Lise Vuilleumier Luy, clavecin

Jorge Lucca, traverso

 

Après avoir terminé ses études de flûte traversière à Córdoba, Argentine, il fait partie de l’Orchestre de l’Opéra de la même ville. Il gagne le Prix de Jeunes Interprètes de L’Organisation des Etats Américains (OEA).

Son parcours l’amène en Suisse où il obtient un diplôme de la Haute Ecole de Musique de Lausanne et une virtuosité avec félicitations à Genève avec Lô Angelloz. Il a suivi des cours d’interprétation avec Peter Lukas Graff, Hans Martin Linde et Andràs Adorjan, entre autres. Il a été flûte solo du Pro Musica Orchestra Lausanne.

Jorge Lucca enseigne dans la région lausannoise, notamment dans l’Ecole de Musique de Cheseaux-Romanel et dans l’Ecole de Musique d’Epalinges.

Il se spécialise dans la musique de chambre et dans la musique ancienne. C’est dans cet esprit qu’il fonde le Lausanne Bach Ensemble (LBE) avec lequel il se produit régulièrement dans plusieurs pays européens, notamment la France, l’Autriche, l’Espagne, la Suisse ainsi qu’en Argentine. Il a été invité à donner des Master Class en Espagne, en Autriche et en Argentine. Il joue avec un traverso d’après Godfridus Adrianus Rottenburgh de 1770.


Jean-Baptiste Poyard, violon

 

Né à Paris, Jean-Baptiste Poyard est diplômé des Hautes Ecoles de Musique de Lausanne et de Genève. Il se produit régulièrement en musique de chambre et en soliste, comme en Suisse au Festival St-Prex- Classics, au Festival Sine Nomine de Lausanne, au Festival du Toûno de St-Luc, au Festival AMO d’Ollon, à la Schubertiade d’Espace 2, aux CCRM de Morges, au guilde de la musique de chambre ; aux Pays-Bas au Kammermusiek festival Hoorn, au Mexique au Festival international « Revueltas » de Durango, ainsi que lors de nombreux autres concerts en Europe. Il a eu l’occasion de partager la scène avec des artistes tels que le quatuor Sine Nomine, Nigel Kennedy ou encore Raphael Oleg. Il s’est produit en soliste avec plusieurs ensembles comme le Sinfonietta de Lausanne, l’Orchestre OSIUP de Paris, l’Ensemble à cordes de Lausanne ainsi que l’Ensemble Combattimento Consort Amsterdam.

Ses concerts en tant que soliste ou chambriste ont été diffusés par des médias tels que la radio Espace 2 et la chaine de télévision musicale Mezzo. Egalement passionné par l’interprétation du répertoire baroque sur instruments d’époque, il est membre du « Lausanne Bach Ensemble ».

Titulaire des Masters d’interprétation et de pédagogie, Jean-Baptiste Poyard enseigne le violon à l’Ecole Sociale de Musique de Lausanne et à l’Ecole de Musique d’Epalinges. Il est chef d’attaque des seconds violons à l’Orchestre de Chambre Fribourgeois.


Mathieu Rouquié, violoncelle

 

Originaire de la Catalogne, Mathieu Rouquié est titulaire d’un diplôme de Soliste (2005) de la Haute École de Musique de Genève, ainsi que des diplômes d’Orchestre (2004), de Quatuor à Cordes (2006) et d’Enseignement (2008) de la même institution.

Son parcours comprend nombre de productions, de concerts avec différents musiciens, ensembles et orchestres, chefs d’orchestres, aussi bien en musique classique que contemporaine, voire même jazzistique. Depuis 2005, il mène une spécialisation entière dans les styles et usages musicaux des périodes baroques, classiques et romantiques sur instruments historiques. Avec cette recherche d’un langage musical idéal, il cultive un attrait particulier pour les musiques ancestrales du monde entier (Vietnam, Chine, Iran, Inde, Bolivie, Afrique, etc.) et continue d’interroger l’interprétation actuelle de la musique occidentale. C’est avec cette inspiration qu’il aime transmettre son métier auprès de jeunes musiciens et autres collègues aguerris, et depuis 2017 dans le cadre des nouveaux « Ateliers de la Côte – LAC » proches de Lausanne.

Mathieu Rouquié a été artiste en résidence invité au « Banff Centre for The Arts », au Canada, à l’automne 2009. Depuis, il mène différents projets, allié à de remarquables musiciens : Hanspeter Oggier (Duo Rythmosis, flûte de pan et violoncelle), Ensemble Fratres (membre fondateur), le Lausanne Bach Ensemble, la harpiste Nathalie Chatelain, le violoniste Maxime Alliot (Duo M&M). Un de ses projets phares, né en 2017 est l’interprétation sur instruments historiques des 6 Suites pour violoncelle seul de J.S.Bach, sous forme d’une conférence/concert. L’occasion donnée à chaque auditeur de laisser son esprit et ses oreilles se promener tout au long de cette œuvre magistrale, dans son intégralité.

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Anne-Lise Vuilleumier Luy, clavecin

 

A étudié l’orgue et le clavecin en parallèle au Conservatoire de Lausanne avec André Luy, (Prix de soliste en 1989) et Christine Sartoretti (Diplôme en 1986) puis au Conservatoire de Genève avec Christiane Jaccottet.

Elle se perfectionne ensuite à Paris, auprès de Michel Chapuis, Jean Boyer, Daniel Roth et à Bruxelles chez Jean Ferrard.

Titulaire des orgues du temple de Morges et professeur au COV (Conservatoire de l’Ouest Vaudois), elle apprécie de pouvoir transmettre son art à des élèves de tous âges.

Elle donne de nombreux concerts en Suisse et en Europe. Elle a enregistré différentes œuvres pour la Radio ainsi que la Messe des Paroisses de F. Couperin à l’orgue Ahrend de la Primatiale de Lyon. A l’occasion du 250e anniversaire de la mort de Johann Sebastian Bach, elle a joué au Temple de Morges l’intégrale de son œuvre d’orgue (21 concerts) ainsi que l’Art de la Fugue.

Visant toujours à élargir sa culture et ses connaissances, elle a étudié la viole de gambe à Milan auprès de Vittorio Ghielmi et fait partie comme violiste de l’ensemble baroque français Alla Breve.

Passionnée par le désert, Anne-Lise a imaginé offrir le bénéfice de sa musique à des paysans du sud de la Tunisie, pays qu’elle parcourt régulièrement à pied, en emmenant des groupes découvrir le désert. C’est ainsi que de janvier à juillet 2009, elle a joué en concert l’intégrale des œuvres pour clavecin et pour orgue de Dietrich Buxtehude (14 concerts). Le bénéfice a permis l’installation de panneaux photovoltaïques, d’une pompe et d’un bassin d’accumulation d’eau en bordure du désert. Cette action permet aux paysans d’irriguer leurs terres et de développer d’autres types de cultures.